mathématiques babyloniennes
mathématiques mésopotamiennes
mathématiques sumériennes
mathématiques en Mésopotamie
mathématiques à Babylone
HISTOIRE DES SCIENCES
Les mathématiques babyloniennes sont les mathématiques des peuples de la Mésopotamie, dont le centre principal était Babylone, à partir de 5000 ans avant J.C et jusqu’à la chute de Babylone en 539 avant J.C.
Les fouilles archéologiques réalisées depuis le 19e siècle ont permis de retrouver des tablettes en écriture cunéiforme datant de 1800 à 1500 avant J.C.(première dynastie babylonienne) et de 600 avant J.C. à 300 après J.C. (période hellénistique).
Les tablettes comportent des séries de nombres, des relations géométriques et des problèmes.
La numération babylonienne utilise un système de numération de position sexagésimale, et deux signes représentant 10 et 60. Elle permet d’écrire les entiers et des fractions (à partir des inverses des diviseurs de 60). Il n’y a pas de symbole pour le 0. Un même symbole peut représenter plusieurs nombres suivant le contexte. Les multiplications sont effectuées à partir de tables et de tables réciproques pour les divisions. Le grand nombre de diviseurs de 60 et le principe de position favorise l’écriture d’inverses de nombres de la forme 2p3q5m et donc l’écriture de fractions. Une des méthodes de calcul les plus fondamentales est un algorithme de factorisation
Les tablettes contiennent de nombreux problèmes, pour la plupart des problèmes de nature économique (ou dont l’habillage est en liaison avec les activités sociales), des listes de problèmes résolus constituent un véritable manuel pour la résolution des problèmes du second degré.
Dans la résolution d’équations, les babyloniens utilisent un langage géométrique mais, pour certains historiens, le raisonnement, lui, n’est sans doute pas appuyé sur des figures géométriques (on peut soustraire une longueur d’une aire par exemple) et est un raisonnement algébrique .
Vers 1000 avant J.C., certains calculs sont orientés vers l’astronomie.