mathématiques égyptiennes
HISTOIRE DES SCIENCES
La période la plus brillante de la civilisation égyptienne, formée des deux royaumes de la Haute et de la Basse Egypte est celle de la IIIe dynastie (2500 avant JC), elle se poursuivi à l’abri d’influences extérieures jusqu’à la conquête d’Alexandre le Grand en 332 avant J.C.
Les égyptiens utilisaient deux systèmes de numération : le système hiéroglyphique (sur les monuments), à base 10, non positionnel et le système hiératique (sur les papyrus), à base 10, qui évite la répétition de certains signes. Ils n’écrivaient que des entiers et des fractions de l’unité. De plus la fraction 2/3 a une importance et un symbole particuliers. Les multiplications se font par des additions à partir de multiplications et de divisions par 2.
On n’a que peu de documentation sur les mathématiques égyptiennes et leur découverte est récente, ne datant que de la fin du 19e siècle, ce sont principalement le papyrus Rhind (vers 1650 avant J.C.), le papyrus de Moscou et le Rouleau de cuir des mathématiques égyptiennes, ils n’ont été étudiés qu’au 20e siècle.
Les ostraca (tessons de poteries sur lesquels on écrivait) apportent aussi quelques témoignages sur les mathématiques.
La plupart des problèmes qu’on trouve dans les papyrus sont résolus par l’arithmétique ou par des équations linéaires, on y trouve aussi des suites numériques, des calculs de surfaces et de volumes.
Les Egyptiens utilisaient un système de numération décimal additionnel, ne connaissaient pas le zéro, utilisaient des fractions unitaires ainsi que la fraction 2/3. Les fractions égyptiennes ont été utilisées en Grèce et pendant le Moyen Age et sont reliées à certains problèmes modernes de théorie des nombres.
Il existait plusieurs systèmes de mesure selon l’utilisation.