album à structure répétitive

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Nous désignons ainsi des albums de littérature jeunesse présentant une organisation parfaitement rigoureuse : suite de séquences dont l’ordre et la progression obéissent à des règles algorithmiques ; la même structure narrative, les mêmes dialogues se succèdent de couplet en couplet comme dans une comptine ; seuls quelques éléments (personnages, objets, actions, .) sont modifiés et forment autant de série aisément identifiables.
Les récits de ces albums sont en général appelés randonnées ou encore récits en chaines ; les anglo-saxons parlent de contes accumulatifs ou énumératifs.
P. Eysseric dans ALBUMS, CONTES ET MATHÉMATIQUES illustre cette définition à partir d’un exemple : « dans l’album « Musique » de C. Boujon, on assiste au fil des pages à la répétition presque à l’identique du même événement « une souris joue d’un instrument et sa voisine vient se plaindre et la chasse parce qu’elle est trop bruyante », et ce sont les éléments de plusieurs séries qui vont introduire la différence: ici la série des instruments de musique, la série des couleurs des chambres de chaque souris, la série des couleurs des souris, la série des bruits produits par les instruments, … Souvent c’est la rupture de l’une ou plusieurs de ces séries qui est à l’origine du dénouement de l’histoire. La structure peut être plus ou moins complexe et les séries parfois très nombreuses porteront parfois non seulement sur des éléments de l’histoire comme dans l’exemple donné ci-dessus, mais aussi sur le vocabulaire utilisé. ».
On peut distinguer plusieurs types parmi ces albums à structure répétitive :
– structure répétitive par accumulation ;
– structure répétitive par disparition (ou élimination) ;
– structure répétitive par énumération ;
– structure répétitive par succession ;
– structure répétitive par emboîtement .