Vinci Léonard de

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GEOMETRIE

Leonardo da Vinci (1452-1519), italien, principalement peintre, mais également reconnu comme esprit universel : artiste, ingénieur, inventeur, architecte, botaniste, anatomiste, écrivain.
Né dans le village de Vinci, proche de Florence (Italie), fils illégitime d’un riche notable et d’une paysanne, il est en partie élevé dans la famille de son père, avec qui il aura de bonnes relations mais qui ne le reconnaîtra pas. Il reçoit l’éducation des jeunes villageois, apprenant à lire et à écrire ainsi que l’arithmétique, mais ni le latin ni le grec. C’est sa grand-mère paternelle qui l’aurait initié aux arts.
En 1469 il entre comme élève dans l’atelier du peintre et sculpteur Verrocchio (1435-1488) où il apprend les diverses techniques nécessaires dans un atelier, et reçoit donc des bases de connaissances en chimie, métallurgie, travail de divers matériaux ainsi qu’en calcul abaciste. Comme c’était l’habitude, il collabore aux œuvres signées par le maître d’atelier.
Vers 1475 il a son propre atelier.
A cette époque il est au moins aussi connu comme ingénieur que comme peintre. Il intervient dans toutes sortes de projets techniques : irrigation, urbanisme, fortifications, métier à tisser ou organisation de fêtes et spectacles.
Après 1480, il quitte Florence et travaille pour le duc de Milan Ludovic Sforza. Au contact d’autre architectes il améliore sa formation. Il se lie d’amitié avec Luca Pacioli.
Il travaillera ensuite dans diverses villes d’Italie, comme architecte et ingénieur militaire ainsi que comme urbaniste et artiste. Il partira en France en 1516, appelé par François 1er qui l’installe à Amboise au château du Clos Lucé où il décèdera en 1509.
Il n’est pas nécessaire de rappeler le rayonnement de l’œuvre de Vinci comme peintre.
Vinci enregistrait ses observations, ses travaux, ses recherches en tous genres sur des feuilles qui ont été conservées et réunies en collections qui se trouvent dans quelques grandes bibliothèques).
On y trouve notamment ses études sur le mouvement (le vol des oiseaux, les mouvements dans l’eau), le corps humain, l’optique, etc. Dans son traité de la peinture il étudie la perspective du point de vue géométrique (taille des objets), ainsi que des couleurs et de la précision des détails en fonction de l’éloignement.
Certaines de ses inventions n’ont jamais pu être utilisées, comme ses machines volantes, ou son scaphandre.
Pour Vinci, les domaines de l’art et de la science sont intimement liés : « Qui blâme la peinture n’aime ni la philosophie ni la nature » écrit-il. En cela il symbolise le courant de pensée de la Renaissance.