Repères-IREM. N° 17. p. 121-138. Les différents fonctionnements d’une figure dans une démarche géométrique.

English Title : The different functions of figures in a geometrical sequence. (ZDM/Mathdi)

Un fac-similé numérique est en téléchargement sur le site Bibliothèque numérique des IREM et de l’APMEP  Télécharger 

Auteur : Duval Raymond

Résumé

Les mathématiciens insistent souvent sur l’importance de l’acte de « voir ». En géométrie, cela se traduit par un lien étroit entre le recours à des figures et la résolution de problèmes. Malheureusement beaucoup d’élèves ne parviennent pas à faire fonctionner les figures comme des outils heuristiques et pour eux apprendre à construire ne semble pas suffisant pour apprendre à « voir ». Pourquoi ? Dans cet article, l’auteur analyse les mécanismes cognitifs de la représentation figurale qui expliquent ce phénomène et qui permettent de préciser les conditions de son apprentissage.
Tout d’abord une figure en géométrie peut donner lieu à quatre types d’appréhension qui ne sont pas toujours différenciées : l’appréhension perceptive, l’appréhension discursive, l’appréhension séquentielle et l’appréhension opératoire. Ce sont quatre modes de fonctionnement cognitifs qui correspondent chacun à une fonction épistémologique différente. Seule l’appréhension opératoire permet une utilisation heuristique des figures. Il s’agit là d’un traitement purement figural.
Ensuite, l’appréhension opératoire recouvre trois types de modification figurale. L’utilisation heuristique d’une figure dépend de la visibilité ou non des opérations permettant la modification figurale pertinente pour un problème. Or on peut identifier et isoler les différents facteurs qui déclenche ou qui inhibent la visibilité de ces opérations.
Un apprentissage de l’utilisation heuristique des figures dépend d’une part de la différenciation de ses différents fonctionnements possibles et, d’autre part, de l’utilisation des facteurs de visibilité comme des variables didactiques. Cela conduit à postuler une structure triadique et non pas dyadique de la représentation figurale en géométrie.

Abstract

In reality for many pupils geometrical figures do not work as the provided heuristic aid in phases of research. The pupils resist to detach themselves from properties visually recognised at first glance, and they are not able to see into the figure in order to distinguish the possible elements for solving a given problem. For that reason the author discusses four different possible understandings of a geometrical figure, the internal factors initiating or inhibiting the heuristic function to work, and, behind two examples of analysing heuristic aid, the dyadic or triadic structures of figural representation in a geometrical sequence. (ZDM/Mathdi)

Notes

Cet article est publié dans Repères-IREM N° 17 .

Repères-IREM est la revue du réseau national des Instituts de Recherche sur l’Enseignement des Mathématiques (IREM), elle a été créée en octobre 1990. De nombreux articles peuvent être utilisés en formation initiale des enseignants.
Tous ses articles, jusqu’au dernier numéro paru, sont consultables et téléchargeables librement en ligne sur le site de l’IREM de Grenoble.

Données de publication

Éditeur TOPIQUES éditions Metz , 1994 Format 16 cm x 23,7 cm, p. 121-138 Index Bibliogr. p.137-138
ISSN 1157-285X

Public visé chercheur, enseignant, formateur

Type article de périodique ou revue Langue français Support papier

Classification