Dans ce texte l’auteur donne son point de vue très personnel et très sévère sur l’évolution de l’enseignement et des théories de l’apprentissage en relation avec le développement des théories didactiques et des sciences de l’éducation. Il commence par étudier deux aspects importants des pédagogies actuelles : d’une part, la culture scolaire qui est sensée renvoyer à la part de la culture d’une société qui doit être enseignée à l’école et qu’il juge n’être « devenue qu’une culture spécifique dont la seule fin est d’être enseignée » et, d’autre part, la notion de contrat didactique introduite par Brousseau qui,  » à son corps défendant peut-être, justifie […] la dévalorisation du savoir dans l’enseignement ».
Dans la suite du propos, l’auteur critique longuement l’introduction des travaux personnels encadrés (TPE) et l’interdisciplinarité, dont elle est le corollaire, qu’il assimile à un « truc » pédagogique. Enfin, la dernière partie du texte est consacré aux « résistances » du corps enseignant et au « corporatisme des professeurs » en qui l’auteur voit une attitude apte à « enrayer cette lente dégradation de l’ »homo sapiens sapiens » que nous proposent les idéologies modernitaires et post-modernitaires ».

Structure de l’article :
– De quelques slogans de l’école moderne
– De la culture scolaire
– De l’idéologie du contrat
– De l’interdisciplinarité comme « truc » pédagogique
– De la dévalorisation du savoir dans l’enseignement
– Les résistances enseignantes et le « corporatisme des professeurs »
Appendice 1 : Retour sur la pédagogie du vide
Appendice 2 : De la dévalorisation du savoir à la fin de l’enseignement