Dans cet article, l’auteur, enseignant à Nairobi (Kenya), voudrait défendre l’idée qu’il est possible d’apprendre à maîtriser un logiciel préconisé par les textes (GeoGebra dans cet article) et, en même temps, de faire des mathématiques, sans passer par une phase distincte d’apprentissage du logiciel. L’idée s’appuie principalement sur la possibilité de personnalisation de l’interface de Geogebra. Il s’agit donc de commencer l’utilisation du logiciel avec une interface minimale, puis de la complexifier en introduisant de nouveaux outils un par un. Cette évolution de l’interface, qui passe par l’augmentation du nombre d’outils disponibles pour l’élève, se fait au fil des séances. En général, pour couvrir les activités de 6e, seuls quelques outils suffisent.
Dans la suite de l’article, l’auteur présente rapidement trois activités qui permettent de commencer l’utilisation de Geogebra. L’activité 1 utilise l’outil « Sélection ». L’activité 2 utilise les outils « Sélection » et « Point d’intersection ». L’activité 3 utilise les outils « Sélection » et « Longueur de segment ». Pour chacune d’elles, il présente l’objectif mathématique, l’objectif Geogebra, l’énoncé et un bref descriptif des comportements de ses élèves. En conclusion, il cite certains parmi les nombreux avantages de ces activités et sa constatation de la persistance du problème de la définition des objets dans un logiciel de géométrie dynamique chez les élèves même après plusieurs activités.