Depuis le décès de F. Le Lionnais, en 1984, A. Bouvier et M. George continuent de mettre régulièrement à jour ce dictionnaire car selon ses auteurs, « les mathématiques se sont enrichies de plus de résultats ces cinquante dernières années que pendant tous les siècles qui les ont précédées ».
L’ouvrage comporte :
– une introduction de 7 pages, qui précise : la conception des mathématiques des auteurs ; les contenus et objectifs ; les publics visés ; l’organisation de l’ouvrage.
– une liste des symboles les plus courants (une page)
– plus de 8000 entrées, dont les sujets vont des notions les plus élémentaires (triangle.) aux créations les plus « pointues » de la recherche contemporaine (nombres p-adiques, conjecture de Shimura-Taniyama-Weil, etc.)
– une liste des notations, qui se veut exhaustive (17 pages)
– un index nominum (18 pages)
– un index thématique (23 pages).

Chacune de ces parties a été notablement enrichie par rapport à la précédente édition (2005). Par contre les tables numériques ont totalement disparu, « compte tenu du développement des calculatrices ».
Comme dans les éditions précédentes, les auteurs ont judicieusement préféré, à de grands articles encyclopédiques, une multiplication des entrées. Un efficace jeu de renvois évite les redites. Les textes n’ont pas tous la sécheresse de définitions ou énoncés sans commentaire : ils contiennent des exemples, des figures.
L’aspect historique est discret mais présent : dates de naissances et décès des centaines de mathématiciens cités, en relation avec leurs apports.
Les nombreuses entrées nouvelles tiennent compte des évolutions récentes des programmes scolaires et universitaires : un grand nombre d’entre elles portent sur les statistiques, les mathématiques économiques, les probabilités et processus stochastiques, la théorie des graphes, l’informatique. Autres nouveautés : les compétitions (Kangourou, Concours général), évaluations (PISA…), médailles (Fields…).