Ce travail concerne le problème de l’acquisition du concept de convergence des suites numériques par les étudiants du premier cycle de l’enseignement supérieur. Il mène des investigations dans plusieurs directions. L’auteure étudie le contenu des cours et des exercices dans des manuels, des polycopiés et un cours magistral. Elle note les spécificités linguistiques concernant le vocabulaire utilisé dans différents registres (écrit, oral, exercices) en remarquant la complexité des jeux de traduction du concept de convergence dans les différents type de discours. Elle tente de dégager les représentations de la convergence véhiculées en mettant en évidence un modèle statique et un modèle dynamique. En dégageant quelques indices de transposition didactique et en essayant de déterminer le rôle du langage par rapport au contenu spécifique des cours, on donne quelques éléments permettant d’expliquer les difficultés rencontrées par les étudiants.