Si le baccalauréat constitue l’un des sujets les plus débattus au sein de l’APMEP, la problématique de la question de cours posée à l’examen apparaît dans plus d’une vingtaine de bulletins entre 1910 et 1961, année de sa disparition. La communauté des professeurs était très divisée à ce sujet, les uns pensant que cela oblige les élèves à fournir un effort constant tout au long de l’année, les autres se plaignant que le cours, récité par coeur est accompagné souvent d’un problème à peine ébauché. La rédaction des programmes est mise parfois en cause. On leur reproche de manquer de précision, et on demande des adaptations. La suppression de la question de cours n’a jamais été une injonction de l’Association. Les rapports qui constituent la pensée de l’Association indiquent un attachement des professeurs à la question de cours. Elle est néanmoins supprimée en 1961 par une circulaire qui demande aux candidats « d’appliquer correctement les diverses notions acquises et de les mettre en oeuvre pour en démontrer ou en découvrir quelques conséquences simples ».