Ce numéro propose un exposé systématique de l’oeuvre de Galilée, suivant un axe à la fois chronologique (des premières oeuvres à la condamnation de Galilée) et thématique (la mécanique, physique et géométrie, l’astronomie de Galilée). On y trouve, entre autre des analyses et des études des principales découvertes et expériences de Galilée, situées dans le contexte de son époque.
En octobre 1604, avec l’apparition dans le ciel d’une « nouvelle étoile », Galileo Galilei, jeune professeur de mathématiques de l’Université de Padoue, fit connaître ses thèses le monde de l’astronomie.
A la fin du XVIe siècle, Galilée établit les bases d’une étude expérimentale de la mécanique. Grâce à l’observation de la chute des corps et à l’étude des rapports entre les vitesses, Galilée élucide « l’équation horaire du mouvement », l’une des lois fondamentales de la mécanique moderne.
Plus tard, il s’attaque au problème des pendules, en utilisant un résultat obtenu en 1602. Jusqu’en 1609, il poursuit ses études en mécanique, à la recherche d’une théorie simple qui permette de décrire complètement les caractéristiques du mouvement. Celle-ci ne sera publiée qu’en 1638.
Enthousiasmé par la toute récente invention du télescope, Galilée se consacre à l’astronomie et publie, en 1610, Le messager céleste, ouvrage qui enrichit les connaissances astronomiques. Galilée rassemble des preuves en faveur de Copernic malgré la virulence des critiques augmentant. Il est accusé de subvertir la philosophie naturelle aristotélicienne et les Saintes Écritures. Avec la mort du cardinal Bellarmin et l’accession au pouvoir papal d’Urbain VIII, les accusations s’apaisent et Galilée expose de nouveau ses théories dans L’Essayeur.
Les mathématiques, la physique et la nouvelle astronomie : le principe de relativité et le problème de la pesanteur prennent forme dans les pages du Dialogue.
Sa condamnation en 1632 n’arrêta pas le progrès des connaissances. L’avancée philosophique galiléenne est acquise…