L’objectif de l’atelier est de présenter et d’analyser une séance de formation à destination des futurs enseignants du premier degré. Cette séance consiste, en premier lieu, à décrire et observer un objet en carton nommé « bidule » (phase manipulation), en vue de, dans un deuxième temps, le reproduire par groupes de cinq étudiants suivant des contraintes différentes selon les groupes (phase manipulation/représentation), puis enfin de dégager ensemble les connaissances produites en réponse aux différentes questions provoquées par lesdites contraintes (phase représentation/communication). L’institutionnalisation de la séance conduit à identifier un type de tâche (au sens de Chevallard, 1999) commun apparu dans les différents groupes, faire la liste des différentes techniques apparues pour l’accomplir et leur lien avec les différents instruments utilisés (Duval & Godin, 2005) et dégager quelques éléments technologiques justifiant ces techniques, en reconnaissant celles qui peuvent être produites au premier degré et celles qui ne le peuvent pas. Ainsi, on rend les étudiants conscients du lien entre instrument et concept. Cette situation permet également de dégager l’importance de la déconstruction/reconstruction dimensionnelle dans la pensée géométrique.