Escher Maurits

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Maurits Cornelis Escher (1898 – 1972), artiste néerlandais.
Maurits Escher est né à Leeuwarden, aux Pays-Bas en 1898. La maison familiale deviendra un musée réunissant ses œuvres. Il fait de médiocres études secondaires, ne réussissant guère qu’en dessin. A l’École d’architecture et des arts décoratifs de Haarlem, il se dirige vers les arts décoratifs, étudiant, sous la direction de Samuel Jesserun de Mesquita, la technique de la gravure sur bois.
En 1922, il fait un voyage en Italie où il réalise de nombreux dessins de paysages vus sous des perspectives inhabituelles, des plantes et des insectes observés à la loupe. Après son mariage en 1924, il s’installe à Rome, voyageant beaucoup en Italie, en Corse et en Espagne (il est notamment fasciné par les motifs mauresques de l’Alhambra de Grenade, qui inspireront ses « remplissages du plan »), jusqu’en 1935 où le climat politique lui devenait insoutenable. Après quelques années en Suisse puis en Belgique, il rentre définitivement aux Pays-Bas en 1941.
Dès la fin des années 20, il avait acquis la notoriété en Italie et aux Pays-Bas, elle gagna les Etats-Unis dans les années 30. Après son départ d’Italie dont il aimait particulièrement les paysages, son œuvre évolue et il donne complètement cours à son imagination même si ses représentations de paysages et d’architecture étaient déjà très personnelles. Il relie maintenant différents aspects de l’espace, répète des juxtapositions en utilisant des translations, symétries, réflexions, homothéties.
Dans les années 50, il devient un conférencier recherché tant pour des auditoires scientifiques qu’artistiques, son œuvre intéressant mathématiciens et cristallographes. L’intensité de son travail se réduira après 1962 et l’aggravation de son état de santé.
Le travail d’Escher possède une importante composante mathématique, telle que le ruban de Möbius, les études de perspective, les objets impossibles et les espaces paradoxaux, les pavages, les explorations de l’infini.

La lecture de Coxeter , la rencontre avec Penrose (qui devient son ami) ont été pour lui source d’inspiration.
Il mourut peu après la parution du premier livre sur sa vie et son œuvre The World of M.C. Escher.