mesure du temps

ASTRONOMIE

Avant la dĂ©cision de la ConfĂ©rence GĂ©nĂ©rale des Poids et Mesures de 1967 de dĂ©finir l’unitĂ© de temps en fonction d’un phĂ©nomĂšne atomique, le temps a longtemps Ă©tĂ© dĂ©fini en fonction de phĂ©nomĂšnes d’origine astronomique. La seconde est issue historiquement du jour (pĂ©riode de rĂ©volution de la terre sur elle mĂȘme), qui est subdivisĂ© en heures, minutes et secondes. Le coefficient 9 192 631 770 de la dĂ©finition ci-dessus vise Ă  donner Ă  la seconde sa valeur historique. En fait la vitesse de rotation de la terre diminue et n’est pas constante.

Depuis 1967, la seconde est dĂ©finie Ă  partir d’un phĂ©nomĂšne physique :
le temps nécessaire à un rayon lumineux bien défini pour effectuer 9 192 631 770 oscillations.
Ce rayon lumineux servant Ă  dĂ©finir la seconde est celui dont la frĂ©quence provoque une excitation bien dĂ©terminĂ©e d’un atome de cĂ©sium-133 (transition entre les deux niveaux hyperfins de l’Ă©tat de base de cet atome). Ceci signifie qu’en une seconde, il y a 9 192 631 770 pĂ©riodes de ce « pendule » atomique ou horloge atomique dont la frĂ©quence d’horloge est proche des 10 gigahertz.
Ainsi pour mesurer 1 seconde il suffit de savoir produire cette Ă©mission et d’en mesurer la frĂ©quence. Et selon les connaissances actuelles de la relativitĂ© gĂ©nĂ©rale, cette mesure sera toujours la mĂȘme pour un observateur immobile par rapport aux atomes en question.
La plupart des horloges modernes utilisent des cristaux de quartz ayant une frĂ©quence d’oscillation stable pour dĂ©finir leur base de temps. La frĂ©quence employĂ©e est quasi exclusivement 32 768 Hz (215), ce qui permet d’obtenir trĂšs simplement la seconde. Ces petits quartz en coupe XY sont appelĂ©s quartz horloger.
Au fil de l’histoire diffĂ©rents instruments ayant pour finalitĂ© de mesurer le temps ont Ă©tĂ© utilisĂ©s : sablier, bougies, clepsydres, horloges mĂ©caniques, chronomĂštres, etc.