multiplication à la chinoise
ARITHMETIQUE
HISTOIRE DES SCIENCES
La multiplication à la chinoise est une méthode graphique, basée sur la notation décimale, dans laquelle on trace des baguettes de deux directions différentes (on peut aussi utiliser des bâtonnets) et on compte le nombre de points d’intersection.
Description
On trace des traits parallèles, par exemple pour figurer 435 on trace un groupe de 5 parallèles (à gauche), puis un groupe de 3 (vers le milieu) puis un groupe de 5 (à droite).
Puis dans une autre direction on trace des traits (qui coupent les traits déjà dessinés), pour figurer 143 par exemple, 1 trait en haut, 4 traits au milieu, 3 en bas.
A chaque croisement on compte les points d’intersection et on les additionne selon les diagonales (orientées en montant de gauche à droite). Lorsque le résultat a deux chiffres, on écrit celui des unités et on reporte la retenue à gauche.
Avec cette disposition on a les chiffres dans l’ordre en partant de en haut à gauche puis en descendant et en tournant vers la droite.
Cette méthode est très voisine de celle appelée per gelosia .
Dans la Chine antique on utilisait des bâtonnets qu’on décalait et il n’y avait que de « petits » nombres à écrire (voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Technique_de_la_multiplication_en_Chine_antique)
Pour en savoir plus :
Histoire d’algorithmes : du caillou à la puce. Algorithmes des opérations arithmétiques. p. 11-56.
http://villemin.gerard.free.fr/Calcul/MultiMsl.htm
http://www.circ-ien-wittenheim.ac-strasbourg.fr/blogs/lenautile/wp-content/uploads/sites/2/2015/02/La-multiplication-chinoise.pdf