Cette conférence aborde successivement sept thèmes. Après quelques constats sur les mathématiques contemporaines, notamment dans les pays de l’OCDE, elle cite quelques faits marquants de la situation française en termes d’organisation de l’État, de pilotage et de régulation. Elle évoque en particulier les Autorités administratives indépendantes, dont le Haut conseil de l’éducation créé par la Loi en 2005. Elle poursuit par des données préoccupantes sur les résultats du système éducatif français ces quinze dernières années. Elle relève quelques leçons à tirer d’évolutions externes. Elle poursuit par des remarques sur la forme scolaire transmise sans changement depuis le XIXe siècle et dont les limites largement dépassées génèrent les résistances des élèves et les vives inquiétudes des enseignants. Elle montre comment l’ignorance des acquis des élèves -pointée en 2005 par un rapport des Inspections générales- conduisait à la mise en place d’un Socle commun de connaissances et de compétences donnant, pour la première fois dans l’histoire de l’Hexagone, les objectifs de la scolarité obligatoire, de l’enseignement au collège en particulier. Enfin elle termine par quelques conséquences immédiates à en tirer en matière de formation initiale et continue des enseignants.