Une « commission du surmenage scolaire » a rendu un long rapport en 1930, relativement à tous les élèves de l’enseignement secondaire. Si un certain nombre d’élèves présentaient des signes de fatigue, il semblerait que l’objectif était plus de mettre en cause l’ensemble de l’organisation toute entière de l’enseignement secondaire, horaires et programmes. L’APMESP y consacre beaucoup de temps. Elle nuance l’existence du surmenage des élèves. Le surmenage est davantage la conséquence d’une pédagogie qui se transforme et ne trouve pas sa place dans les horaires et les programmes actuels. L’APMESP n’est pas dupe : « Accepter l’idée du surmenage sans nuance, c’est aller vers la réduction des horaires et des programmes ». Néanmoins, la Commission ministérielle propose la suppression de tout ce qui concerne dérivées et primitives dans tous les programmes du baccalauréat. C’est un recul supplémentaire de la place de l’enseignement scientifique dans l’enseignement secondaire. L’APMESP conclut que les programmes sont réduits au strict minimum, et que les élèves ne peuvent pas être surmenés par le programme de mathématiques. Rappelons que l’Association devient APMEP en 1945.