Se situer en haute mer, loin des côtes, a toujours été le principal problème de la navigation hauturière. Les seuls repères possibles se trouvent dans le ciel, le soleil, la lune et les étoiles. L’utilisation d’un système géocentrique a perduré jusqu’à aujourd’hui, conduisant à d’intéressants calculs en géométrie sphérique.
L’atelier proposait un historique des méthodes de repérage, en s’arrêtant à quatre étapes : Pedro de la Medina (L’Art de naviguer 1569), Simon Stevin (De l’histiodromie 1634), Etienne Bézout (cours de navigation 1781), Thomas Sumner (Finding a ship’s position at sea 1851). Lire et refaire les calculs issus des ouvrages de ces auteurs pour retrouver leurs résultats et les commenter est peut-être un bon moyen d’ouvrir les mathématiques au grand large !