La loi d’Ohm fait l’objet d’enseignement/apprentissage dès la classe de quatrième au Bénin (DIP, 2007). C’est l’une des premières lois en physique écrite et représentée mathématiquement. Malgré sa formulation simple, son enseignement dans les classes semble être source de difficultés. À la lumière de la théorie anthropologique du didactique (TAD) de Chevallard (1992), les auteurs de cet article ont analysé l’organisation praxéologique et didactique de l’enseignement apprentissage de la vérification de loi d’Ohm en classe de quatrième au Bénin. Leurs observations font ressortir le vide des programmes officiels d’études sur les techniques et éléments de technologies de la vérification de la loi d’Ohm et une grande variabilité dans la mise en œuvre de la vérification de cette loi. Elles ont également mis en évidence chez un enseignant une séance de classe à structure ternaire complexe mettant en jeu une imbrication des différents moments de réalisation de la vérification de la loi d’Ohm, un topos alternativement faible et fort en fonction des phases de réalisation de la séance.