Le travail du GT4 portait sur les dimensions historique, culturelle et langagière dans l’enseignement des mathématiques. Le groupe est issu d’une fusion de deux groupes tenus pendant les colloques de l’EMF du passé. Huit personnes se sont réunies afin de discuter de trois textes. Ont été soumis d’autres textes, mais les auteur.es n’étaient pas en mesure de venir. Les membres du groupe ont représenté quatre pays : le Mali, le Sénégal, le Canada et la France.
L’activité mathématique est de manière fondamentale une activité humaine. Dans ce sens, elle n’est pas figée ni absolue, mais « évolue en interaction avec le contexte scientifique et culturel et elle est donc localement et temporellement située ».
Les dimensions historique, culturelle et langagière participent de ses variations et de ses évolutions à travers le temps et l’espace et jouent nécessairement un rôle dans l’enseignement et l’apprentissage des mathématiques, ainsi que dans la formation des enseignants. Les mathématiques et les processus de diffusion des savoirs mathématiques ne sont pas historiquement, culturellement, langagièrement ou discursivement neutres.
Les trois textes avaient comme fils conducteurs des questions d’ordre linguistique, de justice sociale et dialogique, avec une attention pour les dimensions diachroniques et synchroniques.
Les discussions furent riches, dynamiques et respectaient un esprit de dialogue. Nous sommes venus à la conclusion, dans le même sens de la Discussion programmée sur le thématique du plurilinguisme en mathématiques, qu’il serait important d’assurer une plus grande place aux questions linguistiques – et surtout plurilinguistiques – aux programmes des colloques au futur.