Comme chaque dimanche, Agathe, la petite fourmi, se promène sur la plage avec sa famille. Elle court loin devant, s’égare et découvre un monde inconnu d’une autre dimension pour elle.
Dès la deuxième page, les lecteurs sont confrontés aux péripéties du périple d’Agathe, entre escalade d’une montagne chaude qui bouge, rencontre avec de grosses bêtes poilues, face à face avec une boule brillante, confrontation avec un monstre, …
Ce n’est qu’à la fin qu’ils sauront réellement, où Agathe est allée (elle se déplace en fait sur le corps d’un enfant).
Tout au long de l’album, l’auteur/narrateur joue avec le lecteur en adoptant le point de vue de son héroïne.
Les illustrations soulignent les différentes dimensions de deux mondes du point de vue de l’enfant (la fourmi dans le monde enfant peut être mise en parallèle avec l’enfant dans le monde adulte). Elles fonctionnent avec le texte et donnent au fur et à mesure les clefs des « énigmes » en offrant des cadrages intéressants (passage de très gros plans à des plans larges par exemple).
La notion de différence d’échelle est très présente dans ces illustrations (variation de la taille du personnage principal dans chacune des images).