Arrhenius Svante
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Svante August Arrhenius (1859 -1927), chimiste suédois.
Enfant précoce et étudiant brillant, il prépare une thèse sur la conductivité des électrolytes dirigée par le physicien Erik Edlund, il obtient son doctorat en 1884. Dans sa thèse Recherches sur la conductibilité galvanique des électrolytes on trouve les prémisses de sa théorie de la dissociation d’après laquelle les composés chimiques en solution dans une solution électrolytique sont dissociés en ions même en l’absence de courant électrique traversant la solution.
La loi d’Arrhenius étudie la variation de vitesse des réactions chimiques en fonction de la température, il la formule en 1889 dans On the velocity of the inversion of cane sugar by acids.
Ses travaux sont d’abord très mal accueillis par la communauté scientifique, en particulier dans son pays. Cependant elle devient ensuite une des bases de la chimie moderne et lui vaut le prix Nobel de chimie en 1903.
Il s’est aussi intéressé à la production de CO2 dans l’atmosphère et à l’ « effet de serre » dont il formule une première loi « Si la quantité d’acide carbonique augmente en progression géométrique, l’augmentation de la température suivra, presque avec une progression arithmétique. »
D’autre part, à partir d’une étude botanique des espèces se trouvant dans son environnement, il étudie la diversité biologique et propose une relation entre la taille d’une aire biogéographique et le nombre d’espèces qui s’y trouvent. Là encore sa théorie a d’abord été critiquée mais on parle encore aujourd’hui de modèle d’Arrhenius.
Il s’intéresse aussi à divers autres sujets avec parfois de moins bonnes idées. Il sera notamment membre du conseil d’administration d’un Institut pour la biologie raciale qui conduira à la stérilisation forcée de 63000 personnes handicapées en Suède entre 1930 et 1970.