L’auteur relate son expérimentation de la programmation visuelle en IUT, dans l’espoir d’inciter ses collègues enseignants de ce niveau à privilégier la simplicité pour le plus grand bien de leurs élèves. Dans une première partie, l’auteur développe comment petit à petit, il s’est rendu compte que la programmation visuelle pouvait lui être utile à divers stades du module d’algorithmique qu’il enseigne en première année. Il consacre la seconde partie de l’article à la réforme du collège. Il juge que l’objectif visé par cet enseignement : arriver à écrire des programmes simples en fin de cycle, ne nécessite pas cette complexité, il se demande pourquoi en effet faire compliqué quand on peut faire simple ? Normalement, c’est un principe qui devrait aller de soi en pédagogie. Son examen de certains aspects de la réforme du collège, lui donne l’impression d’assister au mouvement inverse. Il recommande plus de simplicité pour l’intérêt des collégien. Une façon d’y parvenir est d’utiliser cette « bonne vieille tortue », qui a depuis longtemps fait ses preuves en mathématiques et en algorithmique, et pour laquelle l’IREM de Paris-Nord propose de nombreuses ressources pédagogiques testées en classe. En plus, elle a su s’adapter à la modernité, puisqu’on peut maintenant l’utiliser en programmation visuelle sous la forme d’un lutin de Scratch ou la tortue de l’extension Sofus de Blockly.