Dans cet article, l’auteur affronte le confinement à partir d’une expérience numérique déjà considérable. Il réfléchit aux besoins réels d’un enseignant de mathématiques pour travailler à distance : il préfère des briques numériques bien choisies, plutôt que des ENT qui révèlent leur fragilité dans une crise d’ampleur. Ce qu’il a mis en place nécessite quelques compétences, à la portée de la majorité d’enseignants :
Tout d’abord, un rendez-vous quotidien, fixe, sur un salon audio virtuel (il utilise pour l’instant Discord) pour que les élèves ne soient pas livrés à eux-mêmes, et qu’un rythme de travail se mette en place.
Deuxième dispositif (utilisé en même temps que Discord) : une tablette Wacom associée à un tableau virtuel : donner des explications en mathématiques, sans rien écrire, est une gageure
Troisième dispositif : une fois la communication bien établie, il faut faire en sorte que les élèves fassent un travail personnel. Et pour que ce travail personnel soit efficace, il faut suivre trois principes :
– un travail différent pour chacun, afin que les élèves ne fassent pas un « copier-coller »,
– un site sur lequel ils trouvent toutes les informations utiles.
– et une méthode d’évaluation dont le principal objectif est de les motiver. à la fin, Aymeric Picaud apporte un complément (en contrepoint) à cet article, qui éclaire bien la situation.