L’auteure de cet article partage son expérience de professeur de CM1/CM2 d’une petite école rurale confrontée aux affres des confinements. Elle détaille les dispositifs mis en place pour l’enseignement à distance et les évalue dans la perspective d’une situation plus habituelle. La classe participative, en temps de crise, utilise des outils numériques qui permettent à la fois d’établir un lien entre l’enseignant et l’élève mais aussi favoriser les échanges. Parmi ces outils numériques, l’auteure cite :
– Etherpad, qui est un service web de traitement de texte collaboratif et en temps réel, permet de faire de l’écriture collaborative, de réaliser des exercices sur la langue française mais aussi du calcul mental et de la résolution de problèmes.
– Les enregistrements audios permettent aux élèves de travailler en retrouvant des situations de classe. En effet, les élèves, surtout les plus jeunes, restent attachés à leurs habitudes et se sentent en sécurité lorsqu’ils retrouvent les mêmes conditions de travail.
– Les capsules vidéo permettent aux élèves de se retrouver en situations d’apprentissage. Ces capsules peuvent intervenir à différents moments de la séquence d’apprentissage.
La démarche de temps de crise n’a pas été balayée par un retour en classe.
L’auteure explique dans la suite de son article pourquoi et comment elle a conservé certaines pratiques du temps de crise dans la classe retrouvée. La frontière entre présentiel et distanciel est plus poreuse qu’il n’y paraît.