L’enseignement mathématique à l’école primaire de la révolution à nos jours. Textes officiels. Tome 1 : 1791-1914.
Résumé
Renaud d’Enfert, avec la collaboration d’Hélène Gispert et de Josiane Hélayel, propose une collection de soixante-dix textes officiels sur l’enseignement des mathématiques à l’école primaire depuis la révolution française jusqu’à la Première Guerre mondiale (de 1791 à 1914).
Chaque texte a été choisi comme important ou significatif pour la période étudiée : il est introduit par une présentation du contexte, des textes afférents et des éventuelles modifications ultérieures. Les textes retenus peuvent être des prescriptions du pouvoir central (lois, décrets, arrêtés, circulaires, …), des documents d’archives mesurant l’impact des prescriptions précédentes à l’échelon local (plans d’études, rapports d’inspection, comptes rendus de conférences pédagogiques, …), des extraits de la presse pédagogique proche du pouvoir en place qui permettent de comprendre les prescriptions de ce pouvoir et l’esprit qui les anime. L’école élémentaire, l’enseignement primaire supérieur qui permet des scolarisations prolongées, et la formation des maîtres sont concernés.
Une importante introduction à l’ouvrage précise les lignes de force de cet enseignement mathématique à l’école primaire. L’école primaire est celle du peuple, et se distingue par ses méthodes et ses programmes de l’enseignement secondaire qui, avec ses classes « élémentaires », scolarise les enfants de milieux aisés. L’école primaire « doit répondre aux besoins de la vie quotidienne et professionnelle. Encouragée depuis le sommet de l’Etat, cette orientation pratique n’interdit pas une diversification des connaissances mathématiques enseignées : la géométrie, l’algèbre, ou encore la comptabilité, viennent progressivement s’agréger au noyau central que forment l’arithmétique et le système métrique ». Certains critères différencient l’enseignement des mathématiques à l’école primaire selon les époques : la limitation à des mathématiques pratiques pour les élèves se limitant à l’école élémentaire, l’introduction de la géométrie avec certains gouvernements progressistes, la limitation du programme mathématique destiné aux filles par rapport à celui des garçons. Suivant les périodes certains facteurs peuvent expliquer le développement de cet enseignement mathématique : l’expansion de l’édition scolaire, l’adoption du système décimal de poids et de mesure, le développement des écoles normales, le renouvellement de la pédagogie et des méthodes d’enseignement, l’apparition de sections professionnelles dans l’enseignement primaire supérieur, le passage de la géométrie pratique à la géométrie expérimentale, …
Notes
Les périodes postérieures sont traitées dans un second tome.
Cet ouvrage est l’objet d’une recension dans la rubrique « matériaux pour une documentation » du Bulletin de l’APMEP n° 449, d’une présentation sous la rubrique « A signaler » de Grand N n° 73.
Données de publication
Éditeur INRP Paris , 2003 Format 16 cm x 24 cm, 373 p. Index Bibliogr. p. 217-241
ISBN 2-7342-0909-8 EAN 9782734209096
Public visé chercheur, élève ou étudiant, enseignant Niveau école élémentaire Âge 10, 11, 6, 7, 8, 9
Type ouvrage (au sens classique de l’édition) Langue français Support papier
Classification