Le livre commence par quatre préfaces de personnalités et se termine par treize « témoignages de soutien ». D’emblée, le sous-titre annonce qu’il s’agit d’un texte de combat. Il comporte huit chapitres et des compléments.
Le chapitre 1 définit la « constante macabre » : « il y a, dans notre manière d’évaluer les élèves, une sorte de constante : la proportion de mauvaises notes ».
Le chapitre 2 énumère les mille façons de mal poser un sujet de contrôle : trop long, trop dur, trop progressif, trop « beau », trop varié… Les sujets étant élaborés de manière empirique, l’auteur a la réponse : C’est la société qui a mis en place cette constante.
Le chapitre 3 déplore que les programmes ne précisent pas les exigences de rigueur et les types acceptables de rédaction et trouve « préjudiciable » la « diversité des points de vue » en la matière.
Le chapitre 4, « Réactions d’enseignants », croque des silhouettes pittoresques : le professeur qui pleure sur une trop bonne moyenne, celui qui trouve que le niveau baisse, celui qui met des notes négatives, celui qui est aussi parent d’élève…
Le chapitre 5, « Réactions hors du milieu enseignant », est une sorte de micro-trottoir où les interviewés confirment comme un seul homme l’existence de la constante.
Le chapitre 6 propose des moyens de lutte : former plutôt que sélectionner, évaluer par objectifs, sensibiliser les enseignants au rôle nocif de la constante.
Le chapitre 7 étudie la motivation de l’élève, qui n’est pas forcément celle que croit le maître.
Le dernier chapitre pourrait être intitulé : « Comment faire aimer les maths, avec des rallyes, des jeux, ou de petits problèmes ».
Dans la conclusion l’auteur définit le rôle de l’enseignant : apporter « le plus possible de connaissances au plus possible de personnes ». Cinq « compléments s’adressent aux matheux. Le plus intéressant porte sur le rôle des graphiques et des figures, ainsi que sur leur statut dans la démonstration.