cadran magnétique
ASTRONOMIE
Ce sont des cadrans solaires qui utilisent le magnétisme terrestre.
Les premiers cadrans solaires portatifs étaient des cadrans de hauteur (les cadrans de berger, le cadran de Regiomontanus, la navicula, .). Ils exploitaient le fait que connaître la latitude du lieu, la hauteur angulaire du soleil au-dessus de l’horizon, la date du jour et la période de la journée (matin ou après midi) permet de calculer l’heure. Mais aux environs de midi, la mesure de l’heure avec ces instruments devient très imprécise.
Pour augmenter la précision, on prend en compte l’azimut (de plus on n’a plus besoin de connaître la date). Mais il faut orienter l’instrument selon le méridien local. Une solution est d’utiliser le magnétisme terrestre et d’ajouter une boussole au cadran. Nouvel inconvénient, la boussole indique le Nord magnétique qui n’est pas exactement le Nord géographique (et astronomique), la différence est la « déclinaison magnétique » , elle varie selon le lieu et dans le temps. Connue en Europe au 15e siècle, c’est au 16e et au 17e siècles que les traités de gnomonique mentionnent et étudient la déclinaison magnétique, sa variation géographique et les fluctuations temporaires. A partir de fin 17e et au 18e siècles on rencontre plus couramment des cadrans munis de dispositif de correction de la déclinaison magnétique : cadrans attribuables à Georges, diptyques dieppois , cadrans de Butterfield .