chiffrement par substitution

CALCUL

En cryptographie , le chiffrement par substitution consiste, pour protéger la confidentialité d’un message, à remplacer chaque lettre par une autre ou par un symbole (exemple : le chiffre de César basée sur un décalage, ou le chiffre Atbash où l’alphabet est simplement écrit en sens inverse). Un tel système de substitution monoalphabétique est facile à casser, notamment grâce à la fréquence des lettres dans une langue connue (avec un texte standard, cela n’est pas vrai avec un texte comme La Disparition de Georges Pérec qui ne contient pas la lettre E !). La fréquence des bigrammes (couples de lettres) donne aussi des indications.
Pour corriger cela on passe à une substitution monoalphabétique à représentations multiples visant à remplacer chaque lettre par un couple de nombres (carré de Polybe) ou bien une substitution polyalphabétique où on change à chaque lettre l’alphabet de substitution (carré de Vigenère ). Plusieurs méthodes ont été proposées au fil des siècles : chiffrement d’Alberti, de Vigenère.
Un chiffrement par substitution polyalphabetique, comme le chiffre homophone, emploie des clés multiples. La plupart des chiffrements polyalphabetiques sont des chiffrement de substitution périodiques, qui substituent le (mj+i)-ième caractère du message en utilisant la i-ième clé. Le nombre m s’appelle la période.
Substitution polygramme : Le chiffrement par substitutions polygramme est un cryptosystème dans lequel la substitution opère sur les blocs de caractères.