Florensky Pavel

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Pavel Alexandrovitch Florensky (son nom est aussi transcrit Florenskiĭ, Florenskii, Florenskij, 1882-1937), théologien orthodoxe russe, philosophe, mathématicien.
Il est né en 1882 dans l’ouest de l’Azerbaïdjan. Son père, ingénieur des chemins de fer, était originaire d’une famille de prêtres orthodoxes et sa mère de la noblesse arménienne de Géorgie. Il étudie les mathématiques et la philosophie à Moscou, puis, refusant un poste d’enseignant à l’université étudie la théologie à l’Académie ecclésiastique de Serguiev Possad. Il fonde une association dont l’objectif est de reconstruire la société russe selon les principes de Vladimir Soloviev, ce qui lui vaut une arrestation en 1906.
Ses centres d’intérêt étaient très variés : philosophie, religion, art, folklore et ses contemporains considéraient qu’il excellait dans chacun.
Il est ordonné prêtre en 1911 et officie à Serguiev Possad. Il publie des travaux en philosophie, en théologie, en théorie de l’art, en mathématiques et en électrodynamique, est rédacteur en chef de la publication de théologie orthodoxe la plus autorisées à l’époque Bogoslovsky Vestnik jusqu’en 1917.
Après la révolution d’octobre, bien que sa position philosophique l’oppose ouvertement au communisme, il travaille honnêtement au service de l’Etat. Après la fermeture du monastère et des églises de Serguiev Possad (1918 et 1921), il va à Moscou où il travaille à l’oganisation du Plan d’Etat pour l’Electrification de la Russie sur la recommandation de Léon Trotsky.
Dans les années 20, il travaille en physique et électrodynamique et publie une monographie sur la diélectrique (propriétés des matériaux isolants électriques) en 1924, une interprétation géométrique de la théorie de la relativité (Les nombres imagianires en géométrie).
En même temps, il est secrétaire scientifique de la Commission historique de la Trinité Saint-Serge et publie des travaux sur l’art russe ancien. Il serait aussi l’organisateur principal du complot visant à sauver les reliques de Saint Serge.
En 1924 il publie son ouvrage philosophique La Colonne et le fondement de la vérité : un Essai sur la Théodicée orthodoxe en douze lettres.
En 1928, Florensky il est exilé à Nijny-Novgorod puis autorisé à revenir à Moscou. En 1933 il est de nouveau arrêté et condamné à dix ans au goulag. Il fut déclaré mort en Sibérie en 1943, mais l’ouverture des archives du NKVD montre qu’il a été exécuté dès 1933.