La lecture des textes anciens pose le même problème initial à la plupart des élèves de seconde : le langage y est étrange, les mathématiques peu reconnaissables, la typographie difficile. Comment survient la clarté ? Comme lorsque l’on reconnaît un ami d’enfance perdu de vue, les souvenirs communs permettent de renouer le fil. Juan de Ortega est certes comme un très vieil ami, espagnol de surcroît, mais il parvient à apprivoiser les élèves, qui, petit à petit, comprennent qu’ils ont les moyens de dépasser les obstacles et d’accéder à la compréhension des méthodes proposées dans son traité d’arithmétique.