On trouvera dans cette brochure, qui veut ouvrir un débat, une défense et illustration d’une autre problématique ou, si l’on veut, d’une autre approche des faits didactiques d’évaluation.
La note assignée par le correcteur n’est pas en mesure, mais message. Ce message intervient dans une négociation ou une transaction, qui signe un rapport de forces entre l’enseignant, les enseignés, à propos du savoir enseigné. La différence se laisse résumer en peu de mots : en mettant une note, l’enseignant ne dit pas : « votre copie, objectivement, vaut tant » ; mais, bien plutôt : « je vous mets tant – et à bon entendeur, salut ! »
La docimologie, traditionnelle et moderne, aussi bien que l’évaluation formative sont, dans une première partie de l’ouvrage, examinées d’une manière critique.
Une seconde partie propose expressément une problématique didactique de l’abord des faits d’évaluation.
L’ambition des auteurs est ici de confronter deux approches, même si, par méthode, ils ont voulu d’abord distinguer, pour les opposer, deux types de perspective. De cette mise en relation oppositive naîtra peut-être, demain, une évolution des choses aujourd’hui éminemment souhaitable.