Les débuts de l’apprentissage.

4èmes Journées annuelles d'étude du Centre d'Observation et d'Expérimentation Didactique (COED)

Résumé

Le document est centré sur la problématique des débuts d’un apprentissage.
Dans son exposé intitulé « l’Apprenti, l’erreur et le système », René Amigues s’intéresse au fonctionnement cognitif d’un élève en situation didactique. L’éclairage privilégié de l’élève ne peut se faire d’un seul point de vue sans risquer d’obscurcir les autres sous-systèmes (le professeur, le savoir enseigné) mais aussi l’institution. La notion de contexte, qui témoigne de l’indigence des modes d’approches habituels, ne peut jouer sa fonction palliative. Car les sous-systèmes sont tous a priori, d’égale importance pour définir l’objet d’étude ; même si au bout du compte un sous-système particulier est privilégié. L’auteur choisit le repérage de l’erreur comme angle d’attaque, car l’erreur est non seulement source d’information sur le système dans laquelle elle se produit mais elle fait aussi intervenir les conditions internes et externes à l’individu.
Le second texte porte sur la Déconcertation cognitive. Yves Chevallard fait une constatation radicale : dans l’enseignement des mathématiques au Collège et au Lycée, les apprentissages n’y sont pas menés à leur terme. Une telle affirmation soulève deux questions : celle de sa signification, celle de sa validation. L’éclairage de ces deux points est réalisé par la description d’une ligne de recherche fondée sur l’approche anthropologique des phénomènes didactiques.
Dans la contribution suivante, François Conne et Jean Brun se demandent où placer les routines au début d’un enseignement (et/ou) d’un apprentissage ? La recherche présentée porte sur l’enseignement des algorithmes de calcul à l’école primaire.
Le dernier texte, dû à Johsua, a pour titre : « Les contraintes didactiques et l’apprivoisement du nouveau : un exemple en physique ». Pour de nombreux auteurs, dans les sciences physiques, il n’y a pas de possibilité de penser une expérience indépendamment d’une théorie. Quand ce n’est pas le cas, la pertinence des observations dépend fortement de l’état de la théorie au moment de l’expérience. Or, ce statut de l’expérience est inévitablement remis en cause dans un cadre didactique. En effet dans un cadre didactique, la théorie (ou le modèle) est au bout du processus, pas au début.

Notes

Vous pouvez vous procurer cette brochure à l’IREM d’Aix-Marseille.

Données de publication

Éditeur Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation de l’Université de Genève Séminaire de Psychologie Neuchâtel , 1991 Collection Interactions Didactiques – Recherche Num. 12 Format A4, 100 p. Index Bibliogr. pag. mult.
Journées annuelles d’étude du Centre d’Observation et d’Expérimentation Didactique, 04, Marseille, France, 1990

Public visé chercheur, enseignant, formateur

Type actes de colloques, de congrès, de séminaire Langue français Support papier

Classification