Cette recherche porte sur le travail personnel en mathématiques des étudiants des classes préparatoires aux écoles de commerce (CPGE). L’auteure acherché à explorer les liens entre l’organisation institutionnelle de l’étude en classes préparatoires et l’organisation personnelle afin de cerner en quoi ces institutions assurent concrètement l’étayage des étudiants. La première préoccupation de cette thèse fut de s’interroger sur l’évolution des divers aspects du travail personnel des étudiants au cours de la première année de CPGE. Elle s’est ensuite penchée sur les facteurs qui contribuent à cette évolution. Afin de répondre à ce questionnement, elle s’attarde sur le fonctionnement de l’institution, d’abord au niveau macro de l’institution globale des classes préparatoires filière économique et commerciale (EC) et ensuite au niveau plus local de la classe de chaque professeur, en recherchant comment l’institution détermine et transforme les façons de travailler de ses étudiants. Elle s’intéresse aux dispositifs institutionnels mis en place par les professeurs, en comparant ceux de deux voies de la filière EC, ainsi qu’aux relations sociales qui se développent entre étudiants et entre étudiants et professeurs. Enfin, elle cherche à repérer s’il existe des modalités du travail plus spécifiques des étudiants en réussite et à identifier ce qui les favorise, aux niveaux institutionnel et relationnel.