Nombre et grandeur. Essai de définition du mesurage comme complexe d’apprentissage.

English Title : Number and magnitude. An attempt a defining of definition of mearing as a complex of learning.

Auteur : Bacquias Michel

Résumé

Mesurer des grandeurs et exprimer cette mesure en utilisant des unités décimales établit un lien entre l’algèbre des grandeurs et l’algèbre qu’utilise la numération décimale. La thèse analyse les raisons des pratiques actuelles de l’enseignement des mathématiques en France qui font qu’à chaque grandeur et à chaque forme d’écriture numérique correspondent des activités et des moments différents du cursus d’apprentissage. En s’appuyant sur des dispositifs utilisant plusieurs unités décimales de mesure et sur la pratique de l’écriture polynominale résultante, on peut imaginer d’autres formes d’apprentissages numériques. La définition de ces dispositifs et des moyens de leur utilisation nécessite une approche de l’enseignement des mathématiques séparant un « constructivisme » du nombre basé sur le mesurage des grandeurs d’autres acquisitions comme la notion de modélisation définie par Yves Chevallard (la modélisation comme concept) et la conquête d’une autonomie individuelle des moyens de calcul écrit (calcul « réfléchi »). Ces démarches impliquent un déplacement des objets d’enseignement mathématiques habituels vers des objets d’enseignement métamathématiques. Ce déplacement permet une diminution du nombre d’objets étudiés et ainsi une utilisation du « temps didactique » favorisant l’autonomisation et l’individualisation des apprentissages mathématiques.

Abstract

Measuring magnitudes and expressing this measure in decimal units establishes a relationship between the algebra of magnitudes and the algebra used in the decimal number system. This thesis analyses the reasons behind the methods used for teaching mathematics in france today. These methods associate each magnitude and each form of numerical writing with activities and different learning stages of the curriculum. Relying on mechanisms made up of several decimal measuring units and on the resulting use of polynomial writing, other forms of numerical learning can be imagined. Defining these mechanisms and the ways to apply them requires an approach to teaching mathematics separating the « constructivism » of the number based on the measurement of magnitudes from other acquisition methods such as the idea of modelisation defined by Yves Chevallard (modelisation as a concept) and the acquiring of an individual autonomy of the tools for written calculus (« thought-out » calculus). These processes imply a shift from the current mathematical teaching subjects towards metamathematical teaching subjects. This shift will allow a reduction of the number of subjects to be studied, and consequently, a better use of the « didactical time » to be dedicated to a more individual and autonomous learning of mathematics.

Notes

Données de publication

Éditeur IREM de Paris Paris , 1998 Collection Thèses Format A4, 417 p.
EAN 9782729530440

Public visé chercheur, enseignant, formateur

Type thèse Didactique des mathématiques, Paris, 1998 Langue français Support papier

Classification