La recherche par les auteures cherche à comprendre ce qui se joue entre les acteurs (élèves, enseignant) et qui pourrait éclairer certaines difficultés à faire apprendre des mathématiques dans le contexte de l’adaptation scolaire. Pour ce faire, elles étudient en particulier la dimension sémiotique de l’activité mathématique. Le support est une situation d’apprentissage de la numération décimale, proposée à trois élèves handicapés atteints de déficience intellectuelle dans un Institut Médico-Éducatif.
Les analyses s’appuient sur les différents signes activés lors des interactions, lorsqu’ils font des mathématiques. L’étude pointe la présence de « malentendus sémiotiques » et le rôle des interactions, y compris sociales, entre élèves ou avec l’enseignante, dans l’activité.
Voici le plan de l’article :
– Outils d’analyse et questions de recherche (processus sémiotique, sémiotique et mathématique, questions pour cet article)
– Contexte et analyse a priori (contexte de l’étude, données recueillies, analyse a priori didactique)
– Analyse sémiotique préalable (signes oraux liés aux quantités, signes graphiques liés aux quantités)
– Matériel lié aux quantités
– Signes liés aux consignes et à l’organisation des tâches
– Signes en lien avec la pratique de l’enseignante
– Analyse a posteriori (éléments méthodologiques, procédures des élèves)
– Malentendus sémiotiques
– Conclusion.