Les deux petits paradoxes dont il va être question sont des énoncés mathématiques incontestables, mais qui peuvent, au premier abord, choquer l’intuition :

1) Le revers de la loi des séries
L’énoncé donné pour Le revers de la loi des séries : Dans la rue que j’habite, les voitures stationnent en une file ininterrompue le long du trottoir. Mon chien utilise ce trottoir pou a promenade et ces voitures pour y lever la patte, mais il éprouve une telle aversion pour la couleur bleue qu’il arrête sa promenade de part et d’autre de chez moi à la première voiture bleue rencontrée. Son champ d’action est donc le plus grand intervalle de trottoir autour de ma porte limité par deux voitures bleues. Sachant qu’une voiture sur dix est bleus , quelle est en moyenne la longueur de trottoir utilisée par Médor ?

2) Le paradoxe de Feller
Ce dernier (en anglais : persistence of bad luck) explique le grand nombre de records du type : le nombre d’années qu’il faut remonter pour trouver un mois d’avril aussi froid, une grêle plus violente à Bordeaux, … Même en l’absence de tendance à long terme ou d’évolution sous-jacente, le jeu normal des fluctuations statistiques peut suffire à donner l’impressions que nous traversons une période anormalement riche en records de toutes sortes