Dans cette intervention, le chercheur présente tout d’abord, dans ses grandes lignes, la notion d’ingénierie coopérative, notamment en la contrastant, d’une part avec les ingénieries didactiques classiques en didactique des mathématiques et d’autre part avec les ingénieries collaboratives telles qu’elles ont pu être pratiquées et conceptualisées.
Il s’attache ensuite à décrire concrètement quelques exemples d’ingénieries coopératives mises en place au sein d’un collectif de recherche, portant sur certaines situations d’enseignement des mathématiques en fin d’école maternelle et au début de l’école primaire.
L’intervenant examine en particulier comment de telles ingénieries coopératives tendent à déterminer la nature du travail du professeur et son impact sur l’activité mathématique de l’élève.
Pour cela, il fait usage d’une théorisation spécifique : « la théorie de l’action conjointe en didactique » (Sensevy, 2011).
Il conclut son intervention en évoquant certaines conséquences formatives, éthiques, et politiques, du possible développement d’ingénieries coopératives.