Cette recherche questionne les influences mutuelles du méso-espace et du micro-espace dans le cadre de la géométrie élémentaire.
L’auteure a élaboré et expérimenté une séquence « bi-disciplinaire » avec une première séance phare d’EPS à visée mathématique, (jeu du béret adapté) dans le but d’introduire la notion de distance d’un point à une droite.
Elle questionne dans son étude les apports en mathématiques de la convocation de cette notion de géométrie en EPS. Elle relève ainsi les points d’appuis et les obstacles.
À partir de ses observations de la séquence d’enseignement mise en oeuvre dans une classe de CM1, elle analyse les connaissances spatiales et géométriques ainsi que l’organisation des problématiques (Berthelot et Salin, 1992) en s’intéressant aux différentes actions des élèves engendrées par un travail sur un type d’espace donné (méso-espace, micro-espace). En particulier, elle relève le rapport pratique qu’ont eu les élèves par rapport à certains objets de la géométrie engendrée par un travail sur le méso-espace. Elle s’intéresse également au langage et à son rôle dans les apprentissages de la géométrie (Mathé, 2006), à la mémoire et son influence pour un transfert de connaissances dans le micro-espace (Matheron et Salin, 2002), ainsi qu’à l’influence des gestes de l’enseignant portant sur la formulation et la régulation (Gobert, 2005).