La recherche de l’auteur s’inscrit dans le projet PIMS (Assude, Perez, Suau, & Tambone, 2015 ; Assude, Perez, Tambone, et Vérillon, 2011) qui vise à étudier des pratiques professionnelles en situations inclusives essentiellement dans le cadre de la théorie anthropologique du didactique (Chevallard, 1991). Il s’intéresse aux dispositifs ULIS (unités localisées pour l’inclusion scolaire) au collège qui permettent à des élèves reconnus institutionnellement handicapés (ERIH) d’avoir une scolarité dans une classe ordinaire tout en bénéficiant d’un dispositif de soutien. L’organisation de ces dispositifs place les élèves au cœur de deux systèmes didactiques : celui de la classe ordinaire et celui du regroupement spécialisé.
À travers une étude de cas, il étudie une séance de mathématiques en classe de 5e qui introduit la notion de parallélogramme. Son analyse le conduit à questionner l’avancée des différentes temporalités produites par le système didactique principal ainsi que le temps personnel de deux ERIH présents dans cette classe.