Après quatre années complètes d’application des nouveaux programmes de collège en classe de sixième, les enseignants ont assez de recul pour engager la réflexion, et envisager des évolutions.
« Il est nécessaire de créer un environnement qui soit favorable à l’activité intellectuelle. […] En particulier les propos tenus sur l’abstraction doivent sortir de l’ambiguïté « .
Des points de débat mis en évidence : la confusion entre Principes généraux et Modalités d’adaptation, l’assimilation entre le pilotage du système éducatif et le pilotage d’un établissement, a fortiori les décisions concernant un élève en particulier, l’opposition souvent artificielle entre activité de l’élève et acquisition de connaissances, le centrage sur les centres d’intérêts de l’élève sans prendre suffisamment en compte l’intérêt du savoir, la nécessité d’expérimenter de nouvelles pratiques d’enseignement et la prudence nécessaire dans leur généralisation.
Concernant les contenus de programme eux-mêmes, plutôt que d’argumenter en faveur de telle ou telle suppression ou de tel ou tel ajout, la commission propose quelques principes généraux : éviter l’émiettement, éviter les savoirs « orphelin », éviter les incohérences.
Enfin, en ce qui concerne les élèves en grande difficulté, la commission estime que la situation actuelle ne permet pas une prise en charge suffisante.