La réforme du Bac Pro a pour objectifs généraux l’augmentation du niveau de qualification, la résorption des sorties sans qualification et la fluidité des parcours de formation. Elle s’inscrit dans une logique de mise en autonomie des établissements scolaires où la liberté aux équipes d’organiser le temps scolaire (période de formation en milieu professionnel, accompagnement personnalisé, enseignements disciplinaires, activités de projets, travaux à effectifs réduits, etc.) est encouragée par des grilles horaires globalisées. Elle s’appuie sur des programmes d’enseignement général complètement revus. Parmi ces derniers, ceux de mathématiques et de sciences préconisent des approches concrètes (issues de thématiques d’actualité) et la mise en place de la démarche d’investigation. Les activités expérimentales et l’utilisation de l’outil informatique sont incontournables. La mise en place d’une pédagogie en spirale, favorisée par la bivalence des enseignants, doit faciliter les apprentissages. En mathématiques, l’approche fréquentiste de la notion de probabilité et l’entrée par l’espace en géométrie en sont les principales nouveautés. La diversification des modalités d’évaluation fait partie des préconisations importantes et les modules complémentaires à ne traiter qu’avec les élèves susceptibles de poursuivre dans l’enseignement supérieur sont également une particularité de ces programmes.