Laplace Pierre Simon de

ASTRONOMIE
ELEMENTS DE BIOGRAPHIE
PROBABILITES

Pierre-Simon de Laplace mathématicien, astronome, physicien français.
Né en 1849 à Beaumont-en-Auge, fils de cultivateur, il est remarqué par de riches voisins pour son intelligence et bénéficie grâce à eux d’une initiation aux mathématiques qui lui permet d’étudier à Caen puis de passer du statut d’élève à celui d’enseignant à l’École militaire de cette petite ville.
A 18 ans, il arrive à Paris avec une lettre de recommandation pour rencontrer le mathématicien d’Alembert qui refuse de rencontrer l’inconnu. Mais Laplace insiste : en lui envoyant un écrit sur la mécanique classique. D’Alembert en est si impressionné qu’il est tout heureux de patronner Laplace. Il lui obtient un poste d’enseignement en mathématique.
Imbu de lui-même, ignorant ses bienfaiteurs il arrive rapidement à un haut niveau dans l’échelle sociale qu’il conserve tout au long des changements de régime : il passe sans problème de l’Académie des sciences royales en 1785 à sénateur et marquis sous la restauration en passant par le titre de comte d’empire sans oublier un éphémère poste de ministre de l’intérieur sous le consulat.
Ses capacités scientifiques remarquables s’expriment trois domaines : la mécanique céleste, les mathématiques et la physique.
En astronomie s’appuyant sur des travaux de Lagrange il établit la stabilité dynamique du système solaire. Il conjecture non seulement que le système solaire s’est développé à partir d’une masse gazeuse mais aussi l’existence des trous noirs. Dans les cinq volumes de sa mécanique céleste (1798-1825 ) il publie l’essentiel de ses travaux sur le système solaire réactualisant aussi les travaux de Newton, Euler et Lagrange.
Laplace s’est beaucoup passionné pour les probabilités. Ses qualités d’analyse lui permettent de reprendre et d’amplifier les résultats de ses prédécesseurs ou de ses contemporains. Ainsi on lui doit en partie l’utilisation du nombre de cas favorables sur nombre de cas possibles (idée empruntée à Condorcet), la loi de Bayes-Laplace, la règle des successions (probabilité d’évènements peu fréquents en fonction de la fréquence des événements précédents), explicitation de l’intégrale de Gauss , théorème central limite, introduction de la méthode des moindres carrés.
En mathématiques ses travaux concernent les équations différentielles, l’utilisation de la transformation qui porte son nom, les méthodes d’approximation, la constante de Laplace, les déterminants, la théorie du potentiel avec usage du laplacien.

En physique il a collaboré avec Lavoisier ; il a étudié en autres la capillarité , les gaz adiabatiques et la calorimétrie.