Dans ce chapitre, l’autrice aborde d’abord le rôle du cours (moment d’exposition des connaissances) dans les processus d’apprentissage. Elle présente ensuite les éléments qu’elle retient pour analyser, en recherche, les cours en classe, et les activités d’introduction s’il y a lieu, notamment à partir de vidéos. Il s’agit de contourner la difficulté de l’étude de ces moments où les activités des élèves, qui devraient piloter les analyses, ne sont pas aussi précises que pendant les séance d’exercices et restent difficile à apprécier. Il est alors suggéré d’analyser ce qui peut, dans le discours de l’enseignant, faciliter ces activités. Ainsi l’autrice développe un outil adapté à saisir les liens qui peuvent (ou non) être établis entre ce qui vient des élèves et ce qui est visé dans le cours (les proximités). On met en jeu l’hypothèse que ces mises en relation entre le travail contextualisé des élèves et les éléments plus décontextualisés du savoir visé peuvent être constitutives des apprentissages. Quelques exemples sont donnés, notamment sur le cours en seconde sur la formalisation des sens de variation des fonctions, permettant d’illustrer les outils d’analyse spécifiques. Puis l’autrice aborde les formations, initiées dans ce cas par les résultats d’un questionnaire sur les cours destiné aux élèves et aux enseignants. Elle réfléchit pour finir aux marges de manœuvre ainsi mises en évidence.