La Revue RMS poursuit sa mutation, des seules classes de Spéciales vers le Supérieur tout entier. Elle comporte toujours des épreuves de concours (des ENS, Polytechnique, Mines-Ponts, Centrale, ENSAE, …) : 120 pages de corrigés d’épreuves écrites, 75 pages pour 443 énoncés d’oral (avec corrigés ultérieurs pour certains).
Mais il y a aussi 34 pages de « Questions & Réponses » « compatibles avec les programmes des CPGE et des DEUG ».
Surtout l’ouvrage débute par sept études :
– Fermat et la naissance de l’analyse, par A. Warusfel, 21 pages, denses, qui précisent excellemment la place de Fermat comme précurseur, et non géniteur…
– Un exposé de J.P. Boudine sur Paul Erdös et ses travaux, avec deux jolis exemples simples,
– Calculateurs, calculatrices (machines) et mathématiciens, confrontés par Maurice d’Ocagne,
– Dix pages d’Y. Hellegouarch sur des courbes algébriques,
– Sept, par D. Hoareau, d’analogies entre séries entières et transformées de Laplace,
– Quatorze, par B. Boulehjoul, de sommes trigonométriques au voisinage de 0+ [… ],
– Trois, sur le théorème de Jordan-Dirichlet.