Camille a la haine et… Léo adore les maths.
L'imaginaire dans l'enseignement.
Auteur : Nimier Jacques
Résumé
« Je prends ce problème de maths pour une muraille. J’ai devant moi quelque chose qu’il faut que j’abatte ; alors, je pars et je l’attaque : il faut que je le détruise… » L’ouvrage comporte six chapitres : Une ANNEXE de 11 pages détaille :
« Les maths, c’est comme un champ de prunes… des prunes qu’on gaule, vous savez ? Elles tombent et il faut les ramasser. Il y a l’orage qui guette : il faut se dépêcher… » Ces deux élèves ont, peut-être, le même problème devant eux ! Mais ils n’ont pas le même imaginaire.
Jacques Nimier prend appui sur l’exemple des mathématiques et sur les comparaisons que les élèves font avec le français, l’histoire, la géographie et les langues pour montrer que l’imaginaire est toujours présent quelle que soit la matière étudiée. L’auteur montre également comment cet imaginaire conditionne les choix de l’institution scolaire.
Une réhabilitation du travail en groupe et du jeu peuvent, en famille et à l’école, offrir un cadre à l’imaginaire qui contribuerait ainsi à l’apprentissage des disciplines plutôt que d’y faire obstacle. Une formation des enseignants à l’écoute de l’imaginaire des groupes serait, de plus, une aide à la gestion des classes et de la violence.
1. L’imaginaire des élèves et celui des enseignants (144 pages) dont 28 pages sur les « valeurs attribuées aux mathématiques » (par les élèves, …, leurs parents, …)
2. Écoute de l’imaginaire : l’entretien (36 pages).
3. Théorisons . un peu (30 pages), qui se termine par « L’Education nationale face à la nostalgie d’un âge d’or mythique »).
4. Pourquoi Léo adore les maths ? (22 pages).
5. Camille a la haine : que peut-on faire ? (80 pages), où il est question de « réhabiliter à l’école : » l’autorité », « le jeu et le je », « l’écoute », « le travail de groupe » ». Quatorze pages y analysent « la violence dans le groupe classe »…
6. Perspectives (14 pages), avec deux parties « Le recrutement et la formation des enseignants » et « Nous ne sommes pas reconnu »
– un questionnaire, sur leur conception des maths, proposé aux élèves (25 questions en trois rubriques),
– la méthodologie de son dépouillement,
– une comparaison selon les pays (France, Belgique, Québec ; Ontario, USA, Grande-Bretagne ; Grèce).
Notes
Cet ouvrage est l’objet d’une recension sous la rubrique « matériaux pour une documentation » du Bulletin de l’APMEP n° 464.
Données de publication
Éditeur Aléas Lyon , 2005 Format 13,5 cm x 21 cm, 370 p. Index Bibliogr. p.
ISBN 2-84301-147-7
Public visé enseignant, formateur, parent d’élève
Type ouvrage (au sens classique de l’édition) Langue français Support papier
Classification
Mots-clés