Peletier du Mans Jacques

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Jacques Peletier du Mans (1517-1582) est un poète humaniste qui faisait partie de la Pléiade, également grammairien, médecin, mathématicien algébriste.
Il fait partie des mathématiciens qui promeuvent l’utilisation de symboles et de lettres dans la résolution d’équations préparant ainsi aux travaux de Viète et à l’algèbre nouvelle.
Il est né au Mans dans une famille nombreuse de notables instruits. Il commence des études de théologie et de droit, mais est très vite intéressé par les sciences (mathématiques, médecine). Il étudie à Paris au collège de Navarre dont il fréquente le cercle littéraire et est en contact avec Pierre de Ronsard et Joachim du Bellay avec qui il fondera la Pléiade.

Dans les années 1540, il vit à Paris où il est nommé recteur du collège de Bayeux il publie des commentaires sur Gemma Frisius ainsi qu’une traduction de l’ art poétique d’Horace. Il fait partie des cercles littéraires et humanistes. Plus tard il fréquentera aussi Montaigne. Il prend parti pour une réforme de l’orthographe, préconisant une orthographe phonétique, ce qui est plutôt mal perçu.
Il quitte son poste de recteur ; voyage, fait ses études de médecine et des publications de mathématiques.

En 1549, il publie, en français, son ouvrage L’arithmétique de Jacques Peletier du Mans, departie en quatre livres, (1549).
En 1554, il publie en langue française, une Algèbre départie an deus Liures où il développe les idées de l’Arithmetica intégra de Stifel
On lui doit en particulier l’introduction de plusieurs variables pour résoudre une équation. Il est un des prédécesseurs immédiats de Viète.

En même temps il est lié d’amitié avec les poètes et les humanistes. Il publie (1555) L’amour des amours, l’ Art poétique français.
De retour à Paris il publie son traité sur les Eléments d’Euclide , Euclidis elementa demonstrationum (1557). Son point de vue sur l’angle de contact d’une courbe et de sa tangente s’oppose à celui de Jérôme Cardan et de Christophe Clavius .
Il passe les dernières années de sa vie à voyager en France et en Europe, publie des ouvrages de médecine (notamment sur la peste), de géométrie, de mathématiques ( de l’usage de la géométrie en 1573) ainsi que de littérature.
Après sa mort il est très vite oublié, jusqu’au 20e siècle où ses œuvres sont à nouveau imprimées.