La question majeure posée et illustrée par les auteurs est celle de la distance à combler entre la production de connaissances neuroscientifiques et les développements des pratiques éducatives : « bridge too far » ou « petit pas » ? Les auteurs développent l’exemple de la neuro-imagerie pour illustrer ce que l’on gagne avec cette méthode en termes de mesure de l’activité cérébrale. En quoi cela peut donc être utile à l’éducation de savoir que telle région du cerveau est activée par diverses activités ? Quel transfert effectuer de ce type de résultats ? Et, du point de vue méthodologique, quel passage de recherches expérimentales en laboratoire à des recherches en classe ? Il y a sans doute là un potentiel puissant à exploiter, mais cela devra être l’objet d’un travail commun entre les différents chercheurs.