stéréogramme
autostéréogramme
image stéréo
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La stéréoscopie est l’ensemble des techniques mises en œuvre pour reproduire une perception du relief à partir de deux images planes. Pour l’essentiel elle est née en même temps que la photographie. Elle est basée sur le fait que la perception humaine du relief se forme dans le cerveau lorsqu’il reconstitue une seule image à partir de la perception des deux images planes et différentes provenant de chaque œil.
L’image plate demande un effort d’interprétation puisqu’elle est une projection perspective de l’espace dans un plan. L’image en relief restitue chaque plan à sa place dans l’espace, les dimensions et la forme de chaque objet, ce qui rend les images plus lisibles, particulièrement les images complexes et enchevêtrées (montagnes, formations nuageuses, microcristaux, insectes, fleurs, .).
Il existe une grande variété de moyens pour réaliser ou pour observer ces images (photographies, dessins, images de synthèse). Il s’agit de prendre deux vues de la même scène, à partir de deux points de vue côte à côte. Pour cela on a employé diverses organisations, anciennes ou modernes : déplacement de l’appareil, instrument adapté (par exemple à double optique), systèmes plus modernes.
Les appareils stéréoscopiques existent depuis les années 1850, produisant des plaques de 2 photos que l’on regardait à travers des visionneuses appelées stéréoscopes. Ils avaient un grand succès dans les années 1950 et 1960.
L’utilisation d’images en lumière polarisée donne de meilleurs résultats, mais nécessite un matériel particulier y compris lors de l’observation (écran à diffusion polarisée, lunettes pour les spectateurs).
L’holographie est un système qui permet d’enregistrer la phase et l’amplitude de l’onde diffractée par un objet. Comme aucune surface (rétine, plaque photographique, capteur à semi-conducteur, etc.) n’est sensible à la phase, on contourne cette difficulté en faisant interférer la lumière venant de la scène avec un faisceau de référence de lumière cohérente.
Les autostéréogrammes ou stéréogrammes sont basés sur la vision binoculaire. Lorsqu’on regarde un motif qui se répète horizontalement (comme du papier peint), mais en faisant converger les yeux en un point situé derrière le plan de l’image, le cerveau superpose un motif vu par l’œil gauche et un autre motif similaire vu par l’œil droit pour former une image virtuelle « derrière » l’image. Inventé au milieu du 20e siècle par Béla Julesz et Christopher Tyler, les autostéréogrammes sont difficiles à fabriquer manuellement, l’assemblage de pixels devant être calculé avec précision.