Après une introduction de Jean-Pierre Kahane qui insiste sur le fait que Fourier est resté méconnu tant comme savant que comme homme de son temps, le premier chapitre intitulé « les régimes d’un monde savant » est une présentation des acteurs et des structures du monde scientifique de la première moitié du 19e siècle.
Dans le deuxième chapitre « Les premières années à Auxerre » Joseph Fourier ,enfant pauvre, ne peut être admis adolescent dans l’armée malgré l’appui de Legendre, échappe à l’état de religieux grâce à la révolution et conduit ses premières réflexions mathématiques.
Le chapitre 3 ou « enseignement et engagement révolutionnaire  » nous montre Fourier acteur politique à Auxerre puis enseignant. Ses mérites d’enseignant ayant été constaté, il arrive à Paris comme élève de l’Ecole Normale Supérieure qui vient d’être créée puis ensuite devient enseignant à l’école Polytechnique.
Le chapitre 5 présente Fourier en Egypte où il fait preuve d’activités multiples et variées : savant , historien, administrateur et même diplomate de grand talent. Le retour d’Egypte le conduit à Grenoble où il a la charge de préfet ; il est à nouveau administrateur, scientifique isolé continuant ses recherches sur la propagation de la chaleur entre deux visites dans le département. Après avoir réussi à traverser les cent jours et la restauration sans trop d’ennuis, on le voit acquérir la notoriété scientifique dans le chapitre 7.
Les deux derniers chapitres sont consacrés à l’étude de l’oeuvre et des méthodes de ce physicien mathématicien.
L’ouvrage se termine par un épilogue consacré à la sévérité de Fourier puis par des annexes comportant quelques lettres, une chronologie, une bibliographie et un index.
Le livre est illustré de reproduction de portraits et de documents écrits de la main de Fourier.